Ça y est, nous sommes en 2023. Nous avons passé la période des fêtes ; bien pour certains, moins bien pour d’autres, pénible pour bon nombre d’entre nous.
Yako à tous ceux qui ont perdu quelqu’un, félicitations à ceux qui ont obtenu un nouvel emploi et une promotion, mes encouragements à tous ceux qui n’ont pas été retenus à la suite de leurs entretiens d’embauche. Le meilleur est devant, il ne faut juste pas baisser les bras et toujours chercher à faire mieux.
Je profite de l’occasion pour souhaiter à tous et à chacun une superbe année 2023, fructueuse pour nous-mêmes et nos familles respectives.
Sur le plan de la conformité, outre l’actualité liée aux numéros de téléphone qui pose le problème de protection des données à caractère personnel à travers les applications qui se font de plus en plus courantes en ce moment, c’est également le lieu d’attirer notre attention, nous autres professionnel de la compliance, sur la mise en œuvre de nos politiques de lutte contre la corruption mais également sur le whistleblowing ou en encore le lanceur d’alerte.
Nous sommes en effet dans la période de cadeaux et nous pourrons être beaucoup sollicités dans la cadre l’application des procédures relatives aux dons et cadeaux. Ce peut être également la bonne occasion de penser à la révision de nos politiques y relatives, mais également à des relectures de nos procédures sur le whistleblowing et plus généralement de notre code de déontologie.
Nous devons plus que jamais rester vigilant au regard de notre code de déontologie, de nos procédures, de la règlementation en la matière (voir par exemple articles 43 & 44 de la circulaire 01-2017 de la commission bancaire sur la gouvernance), et nous tenir disponibles car rappelons-nous, le rôle de la conformité est d’aider les opérationnels.
Pour rappel, le whistleblowing est un dispositif qui permet au lanceur d’alerte (ou whistleblower) ayant connaissance d’un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d’alarme et, en espérant enclencher un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective.
Bien entendu, pour être recevable, l’alerte doit être de bonne foi. Le signalement doit porter en effet sur le fait répréhensible et non sur la personne.
Attention donc à ne pas l’assimiler à de la délation qui elle, est inspirée par des motifs méprisables.
Encore heureuse année à tous.